Strawberry [1]
J'avais fais la connaissance de "Strawberry" par le biais d'un site de rencontre. Le politiquement correct veut qu'on les nomme ainsi, mais j'ai tendance à penser que lorsque le sexe est le seul mot d'ordre, on peut honnêtement parler de réseau libertin ou carrément de plan cul. La description de la jeune femme était plutôt originale : elle se présentait comme une asociale doublée d'une geek qui ne souhaitait pas perdre son temps en boîte pour se trouver un bon coup. En bref, elle invitait le garçon à ramener de la bière, une pizza, et à se lancer directement dans une partie de jambes en l'air avant ou après quelques échanges manettes en main. Nous avions entamé une discussion par mail et étions rapidement tombé d'accord sur un soir pour se rencontrer. Aucun de nous n'avait prit la peine (ou le courage) de demander une photo à l'autre, et c'est donc avec une extrême excitation et en même temps une pointe dappréhension que je sonnais à sa porte.
Si j'avais eu un doute, il me quitta instantanément, car la fille qui m'ouvrit était tout bonnement superbe. Sa peau était d'une blancheur quasi surnaturelle, parsemée de toutes petites tâches de rousseur sur le visage et le haut de ses épaules découvertes. Ses cheveux, d'un roux flamboyant, lui descendaient jusqu'au bas des reins, et je du retenir mon souffle lorsqu'elle me fixa de ses yeux vert émeraude. Elle avait quelques formes, mais elles lui allaient parfaitement et ne faisaient quaccroître ce sentiment de femme fatale qui se dégageait d'elle. Elle portait un simple débardeur noir à bretelles fines, une jupe plissée de la même couleur qui s'arrêtait à mi cuisse, et des bas sombres à motifs de porte-jarretelle. Je devais la dévisager, mais mon cerveau faisait comme un blocage, et je ne trouvais rien d'intéressant à dire pendant que je la détaillais. Elle finit par me dire bonsoir d'un voix terriblement sexy, bien qu'il semblait que l'effet fut involontaire.
" Salut " finis-je par articuler bêtement.
Je déposais mes affaires dans le hall de son appartement, et ne put m'empêcher de glisser un regard sur ses fesses alors qu'elle mentraînait vers le salon. Sa démarche était celle d'une reine, et j'aurai juré qu'elle savait que je la matais. Arrivés dans le séjour, elle se jeta dans un canapé moelleux tout en rallumant la playlist qui tournait sur sa chaîne. Du rock indé nous enveloppa de toute part, et je me sentis rapidement plus à l'aise, à moins que l'alcool y fut pour quelque chose. Nous discutions de choses futiles en enfournant notre malbouffe comme de vieux amis de longue date. J'avais réussis à la faire rire en lui racontant une quelconque bêtise, lorsque je remarquais son piercing à la langue. Elle en portait également plusieurs à chaque oreille, et j'avais déjà remarqué son tatouage de fraise dans le creux de son poignet gauche. Mon regard avait du rester accroché une seconde de trop car elle embraya sur le sujet.
" Tu n'aimes pas ? Le piercing. A la langue je veux dire. "
Elle avait cette façon de parler, comme si elle ne pouvait se résoudre à faire une phrase d'un seul trait. Elle semblait toujours sur la défensive, prête à mordre à la moindre remarque, mais je restais subjugué par sa beauté et sa force de caractère.
" Au contraire. Je trouve ça vachement érotique. Les tatouages également. "
Ça y est, je me mettais à parler comme elle. Elle me jugea quelques secondes, et décida que je ne devais pas mentir, puisqu'elle remonta son haut pour découvrir son ventre et un magnifique dessin qui remontait de son bassin à ses seins, en suivant la courbe de son profil. Le tracé évoquait un mélange entre des fleurs et quelque chose de plus spirituel, et l'ensemble en niveau de gris était agréable à regarder. Elle sourit malicieusement en frictionnant sa poitrine entre ses mains avant d'ajouter :
" Tu es sûr ? Tu n'es pas très loquace. "
" Arrête Straw', tu es une vraie bombe, je te jure ! "
" Reviens me dire ça d'un peu plus près beau gosse.
Je n'aurai su dire si elle plaisantait ou non, mais j'étais comme aimanté et je finis par la rejoindre et me coller à elle sur le divan. Je sentais son odeur sucrée, et je fondis complètement quand elle me pénétra de son regard. Je glissais une main derrière sa nuque, et passais la minute suivante à l'embrasser langoureusement, faisant tournoyer ma langue contre la sienne, gouttant sa salive comme un nectar sacré. Elle devait apprécier puisqu'elle accompagnait ce baiser passionné de petits gémissements et qu'elle m'attirait de ses mains avec force contre son corps. Je sentais la boule sur sa langue et je ne manquais pas de frissonner de plaisir à chaque fois que j'entrais en contact avec le morceau de plastique. Mes mains couraient sur son corps, remontant le long de ses jambes, de ses fesses, jusqu'à ses seins. J'avais abandonné ses lèvres pour planter mes dents dans son cou, et elle sattelait déjà à me déshabiller. Nous ne mimes pas longtemps à nous retrouver tout deux en petites tenues, et je sentais déjà mon sexe bander de façon alarmante dans mon boxer.
Si je l'avais trouvé belle au premier coup dil, elle était simplement divine ainsi dévêtue. Son soutien-gorge noir avec de légères touches rouges formait un véritable écrin pour sa poitrine laiteuse, et les rubans dans son dos me donnèrent envie de les lui arracher brutalement. Son string mettait en valeur sa paire de fesse à croquer, et ses bas étaient fournis de lacets comme pour m'inviter à les retirer.
" Allonge-toi. "
Ordre ou question, je m'exécutais. Elle se positionna rapidement au dessus de moi, sa tête entre mes jambes et la mienne entre les siennes. Je ne mettais pas longtemps avant de commencer à laper le tissu qui couvrait son sexe, et découvrais avec bonheur qu'elle mouillait déjà abondamment. Avec la volonté farouche de me rendre coup pour coup, elle mordillait mon sexe à travers ma culotte et passait une main experte sur mes couilles pour les stimuler.
" On continue dans la chambre. Suis moi. "
Je n'attendis pas qu'elle me le propose une seconde fois.
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